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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/232

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Chapitre 5.

L'intervention de l'état-major général dans la décision de la bataille

Remarque préliminaire. En raison de la pauvreté des matériaux officiels engendrés pendant la mission du lieutenant-colonel Hentsch, et les grandes contradictions, que l'on ne peut encore aujourd'hui résoudre, entre les indications des personnes qui ont agi, il semble nécessaire exceptionnellement de donner une liste des matériaux qui se rapportent à cette affaire, puisque ces événements ont pris une signification sur le plan de l'histoire mondiale. L'annexe 1 apporte une évaluation critique des matériaux utilisés pour la présentation qui suit. Dans l'impossibilité de résoudre les nombreuses contradictions encore aujourd'hui, il a été donné intentionnellement dans cette partie un plus grand espace à la présentation des diverses conceptions, de leurs fondements qu'il n'est par ailleurs usuel.


1. Événements à l'état-major général, le matin du 8/9

Carte 6 (1:000 000)

Jusqu'au soir du 7/9, les opérations se déroulaient en sorte que l'état-major général n'avait pas eu l'occasion d'intervenir. Tandis que des bonnes nouvelles sur l'état du combat provenaient des 5e, 4e et 3e armées dès le soir du 7/9 — la 3e armée voulait partir à l'attaque à la baïonnette sur l'ensemble du front le 8 au matin — il manquait des renseignements plus précis de l'aile droite de l'armée. Ce n'est que les rapports issus de là tôt le 8/9 qui ont apporté de la clarté sur la situation réelle de cette aile de l'armée. Tout d'abord, il arriva vers 4 h du matin une communication radio paraissant fiable de la 1re armée (envoyé le 7/9 à 5 h de l'après-midi (p. 61) ) ; puis « la bataille du IIe corps d'armée et du IVe corps de réserve, par l'appui du IVe corps d'armée était en marche sur l'aile droite contre une ligne à l'est de Nanteuil-Meaux. Les IIIe et IXe corps d'armée étaient en mouvement. L'attaque sera poursuivie le lendemain (8/9) avec une perspective de succès. Le commandant de la 2e division de cavalerie couvre le secteur Meaux-Coulommiers, où aucun ennemi plus fort n'est attendu... » C'est ainsi qu'était formulé le rapport.