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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/238

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les conditions de l'activité de Hentsch lui parurent alors clarifiées ; il n'aurait eu connaissance du rapport écrit ultérieur du lieutenant-colonel Hentsch qu'en avril 1917. Le général v. Moltke ne l'a probablement jamais reçu en communication, puisqu'il avait été démis de ses fonctions dès le 14/9.

Selon le rapport complémentaire du lieutenant-colonel Hentsch du 14/5/17, le général v. Moltke lui aurait indiqué pour le repli de l'ensemble de l'armée la ligne Ste Menehould - Reims - Soissons - Fismes (Les villes sont rapportées dans cet ordre dans l'original du rapport). Il lui aurait explicitement donné les pleins pouvoirs de donner des ordres au nom de l'État-major général. Le rapport du capitaine König, de l'état-major général, qui accompagnait le lieutenant-colonel Hentsch dans sa mission, ne contredit pas cette position au sujet de la consigne donnée (p. 231).

La contradiction entre les indications sur la teneur explicite des instructions au lieutenant-colonel Hentsch ne pourra plus guère être clarifiée aujourd'hui, puisqu'il n'y en a pas eu de spécification écrite, et que le lieutenant-colonel Hentsch n'a pas laissé de notes sur sa mission avant son départ. En outre, les deux participants majeurs, le général v. Moltke et le lieutenant-colonel Hentsch, ne sont plus parmi les vivants. À propos des raisons pour lesquelles le texte de la mission n'a pas été spécifié par écrit, le colonel d'alors v. Dommes concède que cette négligence « en raison de l'importance fatale et historique sur le plan mondial que cette mission a reçue, a certainement été une erreur. Et malgré cette reconnaissance, et regardant en arrière, il me faut encore aujourd'hui dire que l'on ne donnerait pas par écrit à un chef de département une mission aussi simple, si elle ne contenait pas une délégation de pouvoirs importante. Mais il ne l'a pas fait. » — Les indications sur la teneur de la mission sont toutes arrivées plus tard, parfois après des années, rapportées de mémoire, si bien que des erreurs sont absolument possibles. Il paraît douteux que les instructions données oralement aient été claires et certaines. Hentsch écrit que la mission découlait de son propre jugement de la situation générale, d'instructions pour des cas particuliers, et des questions et réponses qu'il avait posées. La grande diversité des indications peut s'expliquer d'une part psychologiquement, d'autre part aussi peut-être par les positions intérieures différentes des participants. Chacun a mis dans une mission qui n'avait pas été clairement formulée, ce qui correspondait le mieux à sa conception. Les alors