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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/237

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Les indications des quatre participants à la réunion concordent en ce que le but principal de la mission du lieutenant-colonel Hentsch était de clarifier la situation de l'aile droite de l'armée allemande. Cependant, pour les colonels Tappen et v. Dommes, le lieutenant-colonel Hentsch n'avait à apporter d'indications que pour le choix de la direction de retraite, au cas où des mouvements de retraite auraient déjà été entamés, tandis que pour le général v. Moltke, ces indications auraient été données pour le cas où « la retraite deviendrait nécessaire » pour la 1re armée. Les indications du général v. Moltke ne permettent pas de reconnaître sans ambiguïté qui devait décider de la nécessité de la retraite de la 1re armée. Par suite, il n'est pas exclu que le lieutenant-colonel Hentsch ait considéré dans sa mission une délégation de pouvoirs afin de pouvoir décider par lui-même de la nécessité de la retraite.

D'après Hentsch lui-même, il aurait reçu une délégation de pouvoirs encore plus étendue. Comme il l'indique dans son rapport en date du 15/9/14, il aurait reçu « l'habilitation » certaine de « prescrire en cas de danger un mouvement de retraite des 1re à 5e armées, jusqu'à dernière la Vesle et à la hauteur du bord nord de l'Argonne. » Il peut paraître surprenant qu'aucun des participants à la réunion, et en particulier pas le général v. Moltke n'ait soulevé d'objection à ce moment là contre cette position. On peut alors se demander si le chef d'état-major général et les colonels Tappen et v. Dommes, alors sous la pression des événements qui se bousculaient, aient pris d'ailleurs connaissance de ce rapport. Aucun des trois ne l'a contresigné, alors qu'ils apposaient très régulièrement leur paraphe sur tous les écrits qu'ils examinaient, comme signe de prise de connaissance. Tappen, maintenant général de division, explique dans une note à la Reichsarchiv, qu'il lui a été impossible en raison de sa mise à contribution extraordinaire « par la situation opérationnelle extrêmement tendue pendant ces jours-là, et par l'accumulation des tâches, d'apporter une attention particulière au rapport de Hentsch, qui se rapportait à des événements passés, d'autant plus qu'il s'opposait au rapport oral fait par le lieutenant-colonel Hentsch au général v. Moltke le 10/9. » v. Dommes, maintenant général de brigade s'exprime dans le même sens, et il indique en plus que Hentsch indique selon le rapport fait oralement au général v. Moltke à son retour le 10/9 (p. 327), il se serait tenu exactement à la mission qui lui avait été donnée, si bien que