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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/243

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à l'état-major général, il avait eu lors de la période de tension juste avant la déclaration de guerre, fin juillet, une colique hépatique, avec une forte fièvre et un ictère, qui avait très fortement attaqué sa santé.

Au sujet des conversations du lieutenant-colonel Hentsch pendant le trajet, le capitaine König rapporte qu'il jugeait « très grave » la crise survenue dans l'aile droite de l'armée, mais qu'immédiatement après son départ du grand État-major, il avait exprimé l'espoir de voir la situation s'arranger et que la bataille se termine avec succès pour nous. Son état d'esprit avait alors été « sérieux, » mais pas « pessimiste. » Pendant le trajet, le lieutenant-colonel Hentsch avait parlé en détail de sa mission, et s'était exprimé involontairement en mots très durs sur le fait qu'à cette occasion, où la décision pourrait avoir les suites les plus lointaines, ce n'était pas le général v. Moltke, le général de division v. Stein, le colonel Tappen, ou au moins quelque officier du département des opérations qui aille vers les armées, et non pas lui qui y soit envoyé. Il s'était plaint à plusieurs reprises de ce que sa mission n'ait pas été formulée par écrit. Il pouvait être forcé à des décisions importantes, et en cas d'échec, passerait ultérieurement pour le bouc émissaire, sur lequel on déchargerait toute la faute.

v. Dommes, alors colonel, tient cette indication de Hentsch comme absolument injustifiée. Il écrit à la Reichsarchiv : « Le général v. Moltke était une nature fondamentalement distinguée. Dans tous les cas, il prenait part à toutes les instructions données en son nom. Il ne se serait jamais dérobé à ses responsabilités. » Néanmoins, il est remarquable que le lieutenant-colonel Hentsch n'ait pas écrit lui-même les termes de sa mission. Même non signée, une telle affirmation serait de grande importance. Il était absolument courant de consigner dans son journal ce genre de note, pour sa propre utilisation. Selon les souvenirs du capitaine König, le lieutenant-colonel Hentsch lui avait présenté sa mission en ce qu'il devait vérifier la situation des 1re et 2e armées sur place, et au cas où des mouvements de retraite seraient nécessaires, il devait prendre les dispositions nécessaires pour une collaboration entre les deux armées, au nom du chef d'état-major général. « Je ne sais plus sûrement si le lieutenant-colonel Hentsch avait aussi l'autorisation de donner l'ordre de retraite au nom de l'état-major général. Mais je le crois cependant... Le lieutenant-colonel Hentsch lui-même considérait la situation de l'armée allemande comme sérieuse, et pensait que le retrait de