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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/244

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l'aile droite était nécessaire » — L'autre compagnon du lieutenant-colonel Hentsch, le capitaine Koeppen n'était pas témoin de ces conversations, parce qu'il suivait seul dans une voiture de secours.

Vers 2 h de l'après-midi, le lieutenant-colonel Hentsch arriva au commandement de la 5e armée à Varennes. Selon une communication du chef de l'état-major de cette armée de l'époque, le général de division Schmidt v. Knobelsdorf, son séjour y fut bref. On n'y parla que de la situation de cette armée. Le lieutenant-colonel Hentsch n'a pas évoqué pendant cette visite la situation de l'aile droite de l'armée. Hentsch rapporte aussi lui-même — « pour ne pas provoquer d'insécurité » — qu'il n'a pas parlé de sa mission auprès des 3e, 4e et 5e armées ! À la 5e armée, il a trouvé tout en état d'attaque prometteuse. On y espérait « avoir un succès décisif après avoir pris le fort Troyon et Les Paroches. » Avant de partir, il indiqua son intention de repasser par là après avoir pris connaissance de la situation de l'aile droite.

Hentsch arriva au quartier général de la 4e armée à Courtisols vers 4 h 15 de l'après-midi. Là aussi, selon son propre rapport, il a eu une impression favorable de l'offensive de la 4e armée au sud du canal de la Marne au Rhin, et il y a appris aussi l'état gagnant de la bataille sur l'aile gauche de la 2e armée. Comme une liaison radio était établie entre Courtisols et l'état-major général à Luxembourg, il a pu faire un rapport sur ses impressions jusqu'alors dans un sens favorable.

Au commandement de la 3e armée à Châlons, où il arriva à 5 h 45 de l'après-midi, le lieutenant-colonel Hentsch a reçu du chef d'état-major, le général de brigade v. Hoeppner, des communications aussi assurées sur l'état du combat. « L'attaque du matin a été réussie, et l'armée fait une avancée, en liaison avec la 4e armée (XIXe et ½ XXIe corps d'armée) et avec la 2e armée (½ XIIe corps d'armée et XIIe corps de réserve). Mais la situation ne serait pas aussi favorable sur l'aile droite de la 2e armée, menacée par un encerclement. » Henstch rajouta de sa propre initiative au rapport du soir justement prêt pour l'envoi à l'état-major général : « Situation et opinion tout à fait favorables à la 3e armée. » Selon des notes du général baron v. Hausen, celui-ci, lors de la première visite du lieutenant-colonel Hentsch eut l'impression qu'il n'avait été envoyé que comme officier de renseignement de l'État-major général, sans délégation de pouvoirs spéciale.

Le capitaine König écrit au sujet de l'impression générale des visites aux commandements des 5e, 4e et 3e armées, que le lieutenant-colonel Hentsch aurait, pendant le trajet vers le commandement de la 2e armée, exprimé la conviction