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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/251

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combat contre un ennemi puissant, et que l'ennemi progressait en direction de La Ferté. » Le lieutenant-colonel Matthes n'a pas reproduit dans son rapport tous les messages adressés du commandement de la 1re armée à celui de la 2e, et en particulier pas celui, important, sur l'attaque d'une brigade mixte sur la brèche, qui est arrivé au commandement de la 2e armée vers 1 h 15 de l'après-midi le 8/9 (p. 178).

Mais comme il a déjà été évoqué (p. 201), le commandement de la 1re armée n'a pas fait de communication sur l'attaque prévue de la 1re armée, qui n'était pas simplement le passage d'une crise difficile, mais qui pouvait laisser espérer un accès à la décision de la bataille en faveur des armes allemandes. Et aussi, le lieutenant-colonel Hentsch, qui avait eu connaissance des intentions d'attaque de la 1re armée par un message arrivé à 4 h du matin à l'État-major général à Luxembourg (p. 220), avant son départ, n'en a pas parlé à Montmort. Si bien que le général v. Bülow, en accord avec Hentsch, a jugé la situation de la 1re armée, avec une percée d'un ennemi puissant sur la Marne, comme éminemment dangereuse. Pour pénétrer les cheminements de la pensée de Hentsch, il remarquait que non seulement la situation de la 1re armée, mais aussi celle de la 2e serait dangereuse, puisqu'il n'y avait plus nulle part de réserves, pour attaquer ou se défendre contre un ennemi passant la Marne. Cet ennemi aurait deux possibilités : soit de se tourner contre le flanc gauche et les arrières de la 1re armée, soit contre le flanc droit de la 2e. Les deux pourraient conduire à une catastrophe. Le lieutenant-colonel Hentsch était d'autant plus d'accord avec cette analyse que selon les vues de l'état-major général, un décrochage de l'ennemi à temps et volontaire de l'aile droite était bien moins problématique que si la retraite s'effectuait sous la pression de l'adversaire en territoire ennemi, où tous les habitants disposaient d'une arme. Cela pouvait entraîner des suites imprévisibles. Il réaffirma explicitement que l'état-major général « ne pensait plus que la 1re armée soit encore en mesure de s'affirmer en cas de percée ennemie sur la Marne. Sa situation serait alors complètement intenable, et il avait la délégation de pouvoir pour commander cette retraite au nom de l'état-major général, au cas où la 1re armée ne l'aurait pas entamée de son propre chef. »

Par la suite de la réunion, les vues sur les mesures à prendre pour surmonter la crise se mirent à différer notablement. Le lieutenant-colonel Hentsch recommanda comme seule issue possible