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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/250

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a été convaincu de la nécessité du retrait immédiat de la 1re armée par lejugement très défavorable de sa situation par le général v. Bülow. Il écrit : « je dois souligner que c'est particulièrement le commandement de la 2e armée qui... m'a convaincu de la nécessité d'un retrait de la 1re armée, compte tenu du jugement de sa situation par le général v. Bülow.  » D'après le rapport de l'ex-lieutenant-colonel Matthes, le lieutenant-colonel Hentsch a entre temps commencé par poser la question si la 1re armée était encore libre de ses mouvements. Elle aurait été tellement accrochée au front par les forces sorties de Paris que sa position serait devenue intenable dès qu'un ennemi puissant aurait attaqué la ligne de la Marne et aurait marché sur ses arrières. Le général v. Bülow et le général v. Lauenstein ont pensé qu'il fallait adhérer à ce jugement.

Selon toutes les informations jusqu'alors sur le combat de la 1re armée, sa situation ne se présentait vraiment pas sous un jour favorable. L'ex-lieutenant-colonel Matthes écrit dans son rapport : « Au début, le 6/9, le général d'armée v. Kluck avait espéré que trois corps suffiraient pour défendre l'avancée en provenance de Paris, et il avait placé à dans ce cadre les IIIe et IXe corps d'armée sous les ordres du commandement de la 2e armée. Mais dès douze heures plus tard, vers midi le 7/9, l'information suivante avait circulé : « les IIe et IVe corps d'armée et le IVe corps de réserve sont en combat difficile », puis peu après : « Faire intervenir les IIIe et IXe corps d'armée sur l'Ourcq de manière urgente — l'ennemi se renforce considérablement. » Là-dessus, le général v. Bülow avait mis en route immédiatement le IIIe corps, et le IXe devait suivre au matin du 9/9 (il faut que ce soit le 8/9). Mais quelques heures plus tard, le commandement de la 1re armée avait interféré avec les dispositions du commandement de la 2e armée, et avait immédiatement retiré le IXe corps, sans penser que ceci pourrait amener la 2e armée dans la situation la plus difficile. Un comportement aussi inhabituel du commandement de la 1re armée ne pouvait s'expliquer que parce que la 1re armée se trouvait apparemment en grande difficulté. Cette hypothèse fut apparemment confirmée par les informations suivantes : « La 1re armée se trouve en combat très vif à l'ouest de l'Ourcq, au nord de Meaux. Les IIIe et IXe corps sont mis en œuvre », puis vers midi le 8/9 : « Le combat à l'ouest de l'Ourcq continue, une tentative de percée de l'ennemi vers Trocy pour l'instant (!) contenue... L'attaque ennemie devant la 1re armée est stoppée ». »

Peu avant la réunion, arriva l'information que « la 1re armée était toujours en vif