Aller au contenu

Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/253

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


Après de longues tergiversations, on se mit finalement d'accord sur le fait que la 2e armée ne devait reculer que si l'ennemi franchissait réellement la Marne avec une puissance importante, et qu'il puisse surgir sur les arrières de la 1re armée. Pour ce cas, le lieutenant-colonel Hentsch donna déjà des instructions plus précises sur l'étendue et la direction d'une retraite qui deviendrait nécessaire. Selon les vues de l'État-major général, la fermeture de la brèche entre les 1re et 2e armées devrait si nécessaire être tentée par un retrait des ailes internes des deux armées dans la direction générale de Fismes. Le général v. Bülow s'en tint provisoirement à l'espoir que la 1re armée réussirait quand même à décrocher au cours du 9/9, et à se rapprocher de la 2e armée. Dans ce ferme espoir, il précisa à la fin de la réunion que la 2e armée devait reprendre son attaque à partir de son aile gauche, dès lors que cette aile avait encore été renforcée au cours du 8/9 par la 24e division de réserve de la 3e armée.

Sur la base de cette décision du général commandant, les ordres pour le 9/9 furent élaborés. Ils contenaient en introduction que « l'ennemi devait être encore repoussé par un puissant combat devant le centre et l'aile gauche, » et que le 9/9 « l'attaque devait être continuée à partir de l'aile gauche, avec un retrait de l'aile droite de l'armée. »

Tout dépendait maintenant d'une clarification aussi rapide que possible de la situation de la 1re armée, en utilisant les heures de la nuit. Tout le reste en dépendait. Le lieutenant-colonel Hentsch se proposa pour entreprendre cette clarification, et il promit de renvoyer le capitaine Koeppen sans faute au commandement de la 2e armée pour rapporter le résultat de l'enquête. Le général v. Bülow fut d'accord avec cela. Ce n'est qu'au retour de cet officier qu'il pourrait prendre des décisions définitives. L'ex-lieutenant-colonel Matthes rapporte : Mais le lieutenant-colonel Hentsch déconseilla vivement au général commandant, compte tenu de l'incertitude et des difficultés de communication avec la 1re armée, de faire dépendre ses décisions du retour du capitaine Koeppen. Le dernier moment qui pourrait selon les vues du représentant de l'État-major général mettre en question un ordre de retraite serait — comme indiqué — le franchissement de la Marne par de puissantes forces ennemies. Car si la 2e armée n'arrivait pas à l'empêcher, alors on pourrait encore moins espérer que la 1re armée, en proie à un vif combat sur le front de l'ouest,