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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/260

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Devant le front du Xe corps d'armée, au début, tout resta tranquille. Devant la 19e division d'infanterie, le feu ennemi disparut complètement tôt le matin, et plus tard, les combats se limitèrent à un duel d'artillerie. La division tint son secteur au sud de Bannay sans encombre. La 20e division d'infanterie resta pour l'essentiel sur les positions conquises la veille près d'Oyes et à Bois de Botrait (au sud de St Prix). Seul le 164e régiment d'infanterie eut à essuyer tôt le matin une attaque, et malgré une grande supériorité ennemie, et de lourdes pertes, il prit héroïquement d'assaut pendant la matinée le village et le château de Mondement, où il se maintint jusqu'au soir malgré toutes les contre-attaques ennemies.

Ce succès remarquable aurait pu avoir une action décisive, s'il avait été exploité par la 14e division d'infanterie, qui était en contact à gauche. Mais celle-ci ne passa à l'attaque sur Allemant qu'entre 9 h et 10 h du matin, quand l'ennemi, probablement sous l'action de la garde attaquant plus à l'est, évacua Bannes et abandonna aussi vers midi ses positions près du Mesnil. La 14e division d'infanterie le poursuivit sur les hauteurs du Mesnil. Mais l'adversaire avait évacué le champ de bataille. En liaison ave la 20e division d'infanterie et de la garde, il semblait qu'un plein succès se manifestait.

Sur l'aile gauche décisive de l'armée, le général d'infanterie v. Plettenberg avait préparé à l'attaque dès 5 h du matin le corps de la garde de part et d'autre de la chaussée Fère Champenoise - Sézanne. La 1re division d'infanterie de la garde se déployant à droite repoussa tout d'abord une forte contre-attaque ennemie grâce à un soutien efficace de l'artillerie et du feu des mitrailleuses, qui occasionnèrent de lourdes pertes chez les Français, puis vers 9 h du matin passa de son côté à l'attaque sur l'ordre du commandant de division, le général de division v. Hutier, mais ne progressa que lentement à cause du feu nourri des batteries françaises. Le paysage de forêts obscures aida largement un défenseur tenace. La garde dut le conquérir avec de lourdes pertes parcelle après parcelle. En outre, les fatigues des jours précédents, la chaleur et le manque d'eau se faisaient sentir. Néanmoins, l'attaque continua à avancer sans discontinuer. Quand la 1re division d'infanterie de la garde atteignit vers 2 h 30 de l'après-midi la ligne Ferme Hozet - région nord-ouest et ouest de Connantre, des mouvements de recul se manifestèrent chez l'adversaire. Le point-clef de la position ennemie, le Mont Août, fut évacué. Des batteries projetées rapidement vers l'avant réussirent à ouvrir un feu destructeur sur les Français qui se retiraient. Un