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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/261

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grand succès était acquis. Le commandant du 1er régiment à pied de la Garde, le colonel prince Eitel-Friedrich de Prusse, décrit l'attaque de son régiment ainsi : « La montagne (Mont Août)... fut prise solidement en main. Dans la dépression à l'ouest de la ferme de Hozet, on voyait alors les Français se replier en vagues nettes, le champ de bataille en grouillait. Ici et là se dépêchent des cavaliers isolés, et des batteries galopent. Un tableau pittoresque de bataille à l'ancienne mode. Les grenadiers se tenaient enthousiasmés, et voyaient là se dessiner le succès de leur pénible lutte de quatre jours. Des batteries du 3e régiment d'artillerie de campagne de la Garde furent amenées, groupement v. Bülow, et les gens se tenaient près des canons au bord de la forêt comme aux exercices de tir, et observaient les effets de notre artillerie, qui faisait systématiquement le vide dans les rangs ennemis. Comme les tirs d'artillerie ennemis avaient pratiquement complètement cessé — l'artillerie de l'adversaire devait changer de position vers l'arrière — et que l'ennemi était hors de portée de fusil, on commença à reprendre la poursuite. » À la suite immédiate du grand succès de la 1re division d'infanterie de la Garde, l'ennemi avait entrepris une forte contre-attaque contre son aile gauche, qui avait été repoussée sans difficulté. Cela sembla être un dernier essai de l'adversaire pour détourner la défaite sur cette partie du champ de bataille.

Sur le côté gauche de la 1re division d'infanterie de la garde, la 2e division de la garde s'était avancée. Son attaque, en raison de la mauvaise configuration du terrain, s'était heurtée à des difficultés encore plus grandes que la division voisine. Au sud du ruisseau de Vaure, il y a une montée de Fère Champenoise en glacis vers des hauteurs dominantes aux cotes 130 et 138. Seul le lit étroit du ruisseau de Vaure offrait un mince couvert. Le chef de division, le général de brigade v. Winckler, n'ordonna tout d'abord l'attaque qu'à la 4e brigade d'infanterie de la garde, tandis que la 3e brigade d'infanterie de la garde était retenue en formation de marche au sud-est de Fère Champenoise, et ne devait franchir le terrain sans couverture à l'est de la route Fère Champenoise - Corroy qu'après que la brigade voisine serait passée au combat. Vers 7 h du matin, la 4e brigade de la garde attaqua aussi à partir de Fère Champenoise. Peu après 8 h du matin, la 2e division d'infanterie de la garde communiqua à la 24e division de réserve qui attaquait à gauche de la 2e division d'infanterie de la garde, ce qui se passait avec son aile droite de Connantray contre les hauteurs au nord d'Euvy. Alors, le commandant de la division donna l'ordre d'emporter la cote 130. Mais l'ennemi opposa une résistance tenace, si bien que l'attaque ne fit que de lents progrès au début. De la 3e brigade d'infanterie de la garde, seuls quelques bataillons avaient attaqué au début, en marchant en avant sous le couvert du lit de la Vaure.