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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/266

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Vers 2 h 30 de l'après-midi, Mailly était pris. Après un bref repos, des parties des troupes victorieuses poussèrent jusqu'aux parcelles de forêt des Quatre Tilleuls (à la cote 174), en faisant de nombreux prisonniers. La 23e division de réserve avait réussi sur l'aile extrême un succès éclatant. Le commandant d'alors du 103e régiment d'infanterie de réserve, le colonel baron v. Ompteda, rapporte : « ... L'ennemi était tellement secoué qu'il ne se retira pas entièrement. Même par des patrouilles, on n'arriva pas à établir où il restait ... Je me rendis moi-même seul à pied, parce que je ne pouvais pas monter à cheval à cause de ma blessure, vers l'orée sud de la forêt, et je m'y assis avec la vue sur Mailly. Cette heure restera pour moi inoubliable, car après les fatigues des derniers jours, je me trouvais avec tous les membres de mon brave régiment en plein sentiment de victoire acquise, incontestée ... de près ou de loin, on ne voyait ou n'entendait plus rien de l'ennemi ... »

C'est ainsi que les trois divisions saxonnes ont pris une part substantielle à la victoire acquise sur l'aile gauche de la 2e armée. Grâce au commandement prudent par les généraux commandants baron v. Plettenberg et v. Kirchbach, la décision de la bataille était tombée entre les mains des armes allemandes, comme pour la garde et aussi chez les Saxons. Une victoire complète avait été gagnée sur toute la ligne. L'adversaire fuyait partout en désordre en direction du secteur de l'Aube. Si les Saxons s'infléchissaient vers l'ouest dans la poursuite, conformément aux essais renouvelés de la 2e armée, la situation deviendrait intenable pour les forces ennemies aussi devant le centre et l'aile droite de la 2e armée. Aussi durement qu'avaient souffert les courageux régiments à cause des quatre durs jours de combat, ils étaient prêts dans un élan de victoire à donner leurs dernières forces pour former une victoire décisive.


Le lieutenant-colonel v. Egan-Krieger, qui avait été envoyé tôt le matin par le général v. Bülow vers le corps de la garde et le commandement de la 3e armée, pour les inciter à une conduite accélérée de l'attaque, après s'être acquitté de sa mission, s'était rendu vers l'avant au contact des troupes combattantes, pour donner des impressions aussi fiables et immédiates que possible sur l'état de la bataille. Il y assista aux « combats héroïques de la garde et des Saxons. » Quand il se fut convaincu personnellement que « les hauteurs dominantes du Mont Août avaient été escaladées par l'infanterie allemande, » et que « les dernières forces françaises se tournaient vers la fuite, »