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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/267

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il se dépêcha à toute vitesse avec cette joyeuse nouvelle d'une victoire gagnéevers le commandement de la 2e armée. Pour montrer le souci poignant qui le tenaillait de ne peut-être pas y arriver à temps avec sa nouvelle de victoire sur l'issue de la grande bataille, on peut citer les mots qu'il cria au chauffeur de sa voiture en embarquant : « Malgré les routes bombardées, il devait conduire comme s'il était question de sa vie. »


En considérant la question dans le passé, on constate sur la base des connaissances actuelles que la situation de l'ennemi l'après-midi du 9/9 donne l'image d'une victoire complète de l'aile droite de l'armée allemande. Presque à la même heure que la garde et les Saxons, l'aile droite de la 1re armée avait accompli un succès décisif. La terrible crise de la bataille de presque cinq jours (la bataille avait commencé pour la 1re armée dès le 5/9) était gagnée grâce au dévouement et au courage des troupes et au commandement prudent et énergique. Une progression des Anglais à travers la Marne dans la brèche menaçante entre les 1re et 2e armées ne représentait plus de danger. Ils auraient couru à leur propre perte. L'effet opérationnel et tactique des victoires simultanées en des points décisifs devait amener à la retraite l'ensemble du front ennemi entre l'Ourcq et l'Aube. La campagne de la Marne semblait décidée en faveur des Allemands !

Il a été important dans le poids du destin que les généraux allemands de l'aile droite de l'armée, quand il leur a fallu prendre des décisions importantes pour la campagne, n'avaient pas une connaissance aussi claire de la situation favorable en faveur du côté allemand. En particulier, le général v. Bülow n'a eu connaissance de l'état de réussite de la bataille, tant à la 1re qu'à la 2e armée, que très tardivement, parce que de nombreuses liaisons radio au sein de l'armée qui lui avait été confiée avaient été détruites. Ce jour là, il ne s'était pas rendu vers l'avant à son poste de combat de Fromentières, mais était resté au quartier général de Montmort, pour recevoir le plus vite possible tous les renseignements qui arriveraient de la surveillance aérienne demandée sur l'avance des Anglais dans la brèche, et ceux qu'il attendait de façon si urgente du lieutenant-colonel Hentsch sur la situation de la 1re armée.


4. Le lieutenant-colonel Hentsch commande la retraite à la 1re armée au nom de l'État-major général

Carte 3 (1 : 200 000)

Le trajet du lieutenant-colonel Hentsch, de Montmort au quartier général de la 1re armée à Mareuil l'avait mené par Reims - Fismes - Fère