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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/275

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la récupération de la liaison devait être recherchée vers l'avant. L'exploitation des succès acquis jusqu'à présent par une continuation de l'attaque pourrait conduire à une pleine victoire de la 1re armée sur la 6e armée française qui lui faisait face. Alors, les Anglais qui s'avancent à travers et contre la Marne se retireraient très rapidement.

Le lieutenant-colonel Hentsch reconnut comme justifiées les réticences du chef d'état-major en ce qui concerne la direction de retraite, mais il expliqua que pour une continuation de l'offensive, il était déjà trop tard — il était 1 h de l'après-midi — car la « retraite de la 2e armée était inévitable » : elle était déjà en mouvement vers l'arrière et gagnerait déjà le rivage de la Marne le lendemain matin, le 10/9. On ne pouvait plus revenir sur cette mesure. Probablement, le lieutenant-colonel Hentsch avait supposé que le général v. Bülow, en raison de l'avancée des Anglais sur la Marne, et conformément aux accords de la veille au soir, s'était décidé à la retraite, et avait déjà commencé celle-ci. Mais d'autre part, il fallait qu'il se dise qu'entre toute décision de retraite et sa mise en œuvre, de nombreuses heures étaient nécessaires, si bien que la 2e armée à midi le 9/9 ne pouvait pas encore se trouver en retraite. Peut-être aussi avait-il mal interprété, dans son excitation, la bienvenue que lui avait souhaitée le général v. Kuhl dans la rue, avec l'information que l'aile droite de la 2e armée se retirait, comme indiqué (p. 258). Dans sa réplique du 21/10/14 au rapport du commandement de la 1re armée du 19/10/14, donc à considérer comme une justification, le lieutenant-colonel Hentsch explique de lui-même : « Le retrait de la 2e armée n'était inévitable que si et parce que la 1re armée avait laissé se faire la brèche entre les 1re et 2e armées sur la Marne, en retirant les IIIe et IXe corps d'armée, et la percée des Anglais était déjà connue à la 2e armée dès le 8 au soir (Ici, on trouve une erreur du lieutenant-colonel Hentsch. Les Anglais et les Français n'avaient pas encore atteint la Marne le 8/9 au soir, encore moins traversé, on ne pouvait donc pas parler d'une percée). J'ai explicitement souligné que la 2e armée pouvait se maintenir frontalement sur ses positions. Mais une condition fondamentale pour cela était que la 1re armée se rapproche au plus vite pour boucher la brèche. Seulement si cela n'était pas possible, et ce ne l'était pas compte tenu de la situation de la 1re armée, la direction de retraite des deux armées devait être déterminée. J'ai fait cela alors de la manière