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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/276

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esquissée par la 1re armée, et en accord avec le commandement de la 2e armée. Je ne peux pas indiquer si le IXe corps d'armée pouvait avoir un plein succès le 9/9, pourquoi cela ne fut pas tenté, puisqu'il ne s'agissait que de reprendre l'aile gauche menacée par les Anglais, et de réaliser avec la liaison avec la 2e armée. »

À la question étonnée du général v. Kuhl comment le général v. Bülow avait pu se décider à la retraite, le lieutenant-colonel Hentsch répliqua littéralement, selon une communication du général v. Kuhl : « La décision de retraite a été très désagréable pour le vieux Bülow. » L'objection du chef d'état-major que la 2e armée, autant qu'il sache n'avait qu'infléchi son aile droite, fut repoussée par Hentsch, en soulignant encore que l'aile droite n'avait pas été retirée mais rejetée. « La 2e armée ne serait plus qu'une scorie. » (Une explication définitive pour cette expression funeste employée par Hentsch au sujet de la 2e armée n'a pas encore été trouvée, malgré des recherches détaillées, à moins que l'on ne prenne l'explication du capitaine König (p. 235) comme suffisante. La déclaration de Hentsch sur l'état de la 2e armée est néanmoins en contradiction flagrante avec son rapport du 21/10/14 cité, où il souligne que « la 2e armée pouvait se tenir frontalement sur ses positions »). Ces mots firent la plus profonde impression sur le général v. Kuhl et le colonel v. Bergmann. Ils devaient acquérir une importance de poids. Le premier écrit à ce sujet : « Ces mots se logèrent dans ma mémoire. Une erreur est exclue ... Pour moi, ils furent décisifs. Si la 2e armée était « battue », si elle n'était plus qu'une « scorie », et si sa retraite était déjà en route, alors, la 1re armée ne pouvait plus rester en place isolée. Elle ne pouvait se battre sur l'Ourcq que si la 2e armée restait sur ses positions. » Le lieutenant-colonel Hentsch ordonna avec des mots précis la retraite de la 1re armée, avec son aile gauche non pas comme l'ordre du général v. Moltke le mentionnait, vers Fismes, mais vers Soissons. Cette directive devait être suivie sans égard pour d'autres messages qui pourraient arriver.

Dans ces circonstances, le général v. Kuhl crut devoir obéir, et comme il l'écrit : « non pas parce qu'il s'agissait d'un ordre — je n'aurais pas craint de l'ignorer — mais parce que selon les indications précises sur la situationde la 2e armée « battue » et en retraite, le maintien de la 1re armée sur l'Ourcq n'était plus possible. » La 1re armée, selon lui, ne pouvait plus attaquer