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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/282

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fut considérée par le général v. Bülow comme la réponse longtemps attendue du lieutenant-colonel Hentsch. On considéra dans le retrait de l'aile gauche l'introduction d'une retraite générale. Le lieutenant-colonel Hentsch semblait ainsi avoir eu raison quand il dépeignait la situation de la 1re armée en couleurs si sombres la veille au soir, et quand il ne tenait pour possible la reconstitution d'un front fermé pour l'armée sur l'aile droie allemande, que par un mouvement vers l'arrière. Même le général v. Bülow tenait maintenant le décrochage de l'aile droite de l'armée pour indispensable. Et il lui parut en fait que c'était le dernier instant pour retirer aussi la 2e armée. Le général v. Lauenstein esquissa personnellement un message à l'État-major général, qui disait : « Selon les informations de Hentsch, la 1re armée recule, aile gauche Coulombs - Gandelu ... La 2e armée, en accord avec Hentsch, arrête sa lente attaque et gagne la rive nord de la Marne, aile droite à Dormans. Remplacement des troupes bientôt nécessaire de façon urgente » (On remarquera que dans la communication du commandement de la 2e armée à la 1re armée sur le début de la retraite (p. 267), ce n'est pas Dormans qui est désigné comme direction de marche pour l'aile droite, mais Damery. Apparemment, le général v. Bülow, au vu de l'information que cinq colonnes anglaises marchaient sur la Marne, a cru, comme cela avait déjà été suggéré par le lieutenant-colonel Hentsch (p. 243), ne plus pouvoir passer qu'en direction de Damery (au nord-ouest d'Épernay). Dans un message envoyé quelques heures plus tard à l'État-major général, il n'a plus considéré la situation de son aile droite comme tellement en danger, si bien qu'il a cru pouvoir se retirer par Dormans, dans le sens de l'État-major général.) Dans ce message parti seulement à 2 h 30 de l'après-midi, les mots d'introduction suivants ont été ultérieurement rayés : « Selon les informations de Hentsch » — apparemment parce que le message radio venant de la 1re armée n'était pas signé par Hentsch, mais par le commandement de la 1re armée. Rien ne fut changé aux ordres donnés dès midi aux troupes pour la retraite, que le général commandant aurait encore pu changer jusqu'à 1 h. C'est ainsi que la décision a été prise aussi à la 2e armée !


Le puissant combat historique sur l'Ourcq et la Marne a été interrompu ! L'aile droite de l'armée allemande commença sa retraite à partir d'une victoire déjà gagnée !