Aller au contenu

Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/281

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Le corps de cavalerie avait l'ordre d'attaquer. »

Le cœur lourd, le général v. Bülow se décida à donner l'ordre de la retraite à son armée jusqu'alors toujours victorieuse. L'offensive en cours du centre et de l'aile gauche de l'armée, dont il n'avait pas encore d'information, devait pendant ce temps être poursuivie à toute force, et la retraite entreprise seulement quand l'ennemi serait repoussé partout. C'est dans ce sens que l'ordre de retraite fut préparé. Simultanément, le général v. Bülow fit encore un dernier essai pour obtenir une clarification sur la situation réelle de la 1re armée.

Dès 11 h 02, un message radio du commandement de la 1re armée arriva, sur l'avancée des colonnes ennemies passées sur la Marne, et sur l'intention de commencer la retraite avec l'aile droite vers Damery, et en même temps il était demandé de façon urgente des informations sur la situation de la 2e armée (sur le fait que cette phrase finale n'a pas été transmise, cf. p. 267, note). La réponse était attendue avec une tension extrême, et une impatience brûlante. Il restait encore un faible espoir que l'on pourrait peut-être éviter le pire, car les commandements des divisions 1 et 2 de cavalerie à ce moment envoyèrent l'information que l'ennemi ne poursuivait pas avec force la division de cavalerie de la garde sur Condé, et que le corps de cavalerie Marwitz voulait « attaquer » avec la brigade Kraewel l'ennemi qui était passé. Cela sonnait rassurant. Mais quand vers midi, il n'y avait toujours pas de nouvelles de la 1re armée, les ordres élaborés pour la retraite furent distribués aux troupes, par mesure de sécurité. Nulle part, le mouvement de retraite ne devait commencer avant 1 h de l'après-midi, et il devait commencer par l'aile gauche. C'est alors qu'arriva, probablement vers 1 h de l'après-midi (L'heure n'est pas notée sur le message), le message radio suivant de la 1re armée : « L'aile gauche recule par Crouy - Coulombs jusqu'à Montigny - Gandelu. Le commandement de la 2e division de cavalerie couvre ce mouvement contre l'ennemi, qui passe près de Charly, peut-être pour attaquer. »

C'est alors qu'arriva en plus un malentendu malheureux : ce message, qui avait été envoyé avant l'arrivée du lieutenant-colonel Hentsch à Mareuil, pour informer le commandement de la 2e armée de la mesure purement tactique d'infléchissement de l'aile gauche de la 1re armée,