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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/327

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L’espoir du chef d’état-major général allemand que les rapports du soir clarifieraient la situation sur le front de combat principal ne devait pas être rempli. Jusqu’à minuit, il n’y eut que les rapports des 3e, 4e et 5e armées. Au cours du 8/9, elles n’avaient fait dans de lourds combats que de lentes avancées, et voulaient reprendre l’attaque le lendemain. Le lieutenant-colonel Hentsch avait indiqué pendant son séjour à la 4e armée l’après-midi du 8/9 (p. 252) que selon les rapports disponibles, « la bataille était favorable pour les 2e et 3e armées. » Plus tard, il ajouta au rapport du soir du commandement de la 3e armée les mots : « Situation et opinion à la 3e armée très favorables. » À part cela, il n’avait rien fait entendre de lui. Des deux armées de l’aile droite, il n’y avait encore, de façon remarquable, encore aucun rapport. La décision espérée sur l’aile droite de la 1re armée semblait donc ne pas encore avoir été emportée ce jour, sinon, le commandement aurait bien signalé l’issue immédiatement. Est-ce que, malgré la situation extrêmement tendue sur l’Ourcq, le corps de cavalerie Marwitz aurait pu tenir encore longtemps avec ses faibles forces sur la Marne contre un ennemi plus puissant, ou son exposition sur la Marne était-elle peut-être déjà percée, comme celle du commandement de la 1re division de cavalerie sur le Petit Morin ? Alors la 1re armée serait menacée sur ses arrières et sur le flanc gauche, exactement comme l’aile droite de la 2e armée. Le général se morfondait en graves soucis.

Également sur le théâtre d’opérations de l’est, tout était encore en suspens. Il n’y avait pas de récentes nouvelles des armées alliées. La 8e armée allemande avait signalé de Prusse-Orientale : « L’attaque est engagée, l’ennemi fortement retranché derrière les lacs. » Ceci ne sonnait pas très prometteur.

La souffrance éprouvée par le général v. Moltke sous la torturante incertitude de la situation, l’étendue de la destruction de sa force nerveuse déjà affaiblie, sont montrées par les paroles — humainement pathétiques — qu’il envoyait à son épouse (v. Moltke, ibid, p. 384) à peu près à l’heure où l’importante conversation entre le général v. Bülow et le lieutenant-colonel Hentsch avait lieu : « Je peux difficilement dire avec quel poids sans nom la charge de la responsabilité des derniers jours a pesé sur moi, et pèse encore. Car la grande bataille devant l’ensemble du front de notre armée n’est pas encore décidée. Il s’agit ici de la conservation ou de la perte