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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/334

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contre l'ennemi qui s'avançait par Charly et Nanteuil. Ceci sonnait un peu plus porteur d'espoir. Après cela, un sérieux danger pour les arrières de la 1re armée semblait peut-être disparaître. — Finalement, vers 4 h 45 de l'après-midi, le message attendu du commandement de la 2e armée arriva. D'après lui, la 1re armée avait apparemment déjà commencé sa retraite, et ce avec l'aile gauche par Coulombs - Gandelu. La suite indiquait : « 2e armée arrête son attaque qui avance lentement, en accord avec Hentsch, et gagne la rive nord de la Marne, aile droite à Dormans. Remplacement urgent des troupes nécessaire. » Il n'y avait dans le message rien au sujet de la percée tant crainte par le général v. Moltke dans la brèche entre les deux armées, sinon il n'aurait que difficilement été possible à la 1re armée de se retirer vers le nord-est en direction de Coulombs - Gandelu. Le choix de la direction de retraite de son aile gauche et de la droite de la 2e armée — Dormans, non Damery comme cela avait été dit dans le premier message — faisait plutôt espérer que la 1re armée réussirait bientôt, comme c'était l'intention, de rétablir le contact avec l'aile droite de la 2e armée par Fismes, et de colmater ainsi la brèche entre les deux armées. Après l'intervention des IIIe et IXe corps d'armée, il n'y avait apparemment plus de danger pour l'aile droite de l'armée.

En résumé, la situation, envisagée calmement, semblait se détendre et prendre un aspect plus favorable. Quand, peu après, arrivèrent aussi de bonnes nouvelles sur l'état de la bataille des 3e, 4e et 5e armées — la 3e armée annonçait la prise de 50 pièces d'artillerie et de plusieurs milliers de prisonniers — le chef de la section des opérations, le colonel Tappen, considéra la situation éclaircie suffisamment pour qu'il ne soit pour l'instant pas question de retirer le reste du front. Il présenta avec insistance au général v. Moltke l'idée qu'il s'agissait maintenant de résister. Celui qui garderait ses nerfs le plus longtemps et s'affirmait sur le champ de bataille gagnerait la victoire. Avec l'acuité croissante de la crise et les difficultés croissantes de la situation, le calme et la force de tension du conseiller responsable du chef de l'État-major général augmentaient. Ses nerfs s'étaient montrés tout à fait à la hauteur de la tension élevée pendant des jours. Bien que le général v. Moltke considérât la situation comme plus grave, il se rangea à l'avis de résister. Les ordres de retraite déjà préparés n'ont pas été envoyés.

Quand, entre 8 h et 9 h du soir, le message arriva que la 3e armée malgré « une avance victorieuse » avait reçu du commandement de la 2e armée l'ordre de recul sur la rive nord de la Marne pour