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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/341

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Le lieutenant-colonel Hentsch souligne que seule la menace d'un enfoncement avait causé le mouvement de retraite. Nos troupes avaient jusqu'à présent battu toutes les attaques frontales françaises et auraient pu s'en défendre encore ... On espère que la 1re armée dans sa retraite va gagner le contact avec la 2e armée. »

Le général v. Moltke semble avoir approuvé les dispositions de Hentsch, dans l'hypothèse qu'à l'arrivée de Hentsch au commandement de la 1re armée, celui-ci avait déjà pris sa décision de retraite. La contradiction entre le message de la 1re armée, qu'elle faisait retraite sur instruction de l'État-major général, et les indications du lieutenant-colonel Hentsch, n'a apparemment pas été aperçue par ce dernier dans sa surexcitation psychique sous la pression des événements.

Sur la base de la situation maintenant clarifiée, de nouvelles instructions partirent vers les armées vers 5 h 30 de l'après-midi. Elles spécifiaient : « Sa Majesté commande : La 2e armée recule derrière la Vesle. Aile gauche à Thuizy. La 1re armée prend ses instructions de la 2e armée. La 3e armée tient, en contact avec la 2e armée la ligne Mourmelon-le-Petit - Francheville-au-Moivre. La 4e armée, en contact avec la 3e armée au nord du canal de la Marne au Rhin jusqu'à la région de Revigny. La 5e armée reste sur les positions atteintes. Le Ve corps d'armée et la réserve principale de Metz sont mis à l'attaque contre les forts de Troyon - Les Paroches - Camp des Romains. Les positions atteintes par les armées doivent être fortifiées et assurées. Les première parties de la 7e armée, le XVe corps d'armée et le VIIe corps de réserve atteignent le 12/9 midi environ Saint-Quentin - Sissy, y prendre contact avec la 2e armée. »

La situation paraissait réellement détendue, et le pire, une retraite générale, détournée. Le revers sur l'aile droite de l'armée pourrait être à bref délai, espérait-on, être rattrapé par l'entrée en fonctions de la 7e armée nouvellement formée. L'atmosphère générale s'améliorait visiblement, d'autant plus qu'à 10 h du soir arriva une information très réjouissante du théâtre d'opérations de Prusse-Orientale : la 8e armée signalait une victoire complète : « Pour l'instant 60 - 70 pièces d'artillerie, quelques milliers de prisonniers [...] La poursuite aura lieu demain 11/9 très énergiquement, et nous espérons agrandir encore substantiellement les prises de guerre. »

L'atmosphère confiante n'a pas duré longtemps !

Les messages arrivant au cours de la fin de soirée et pendant la nuit ont en partie fait apparaître le tableau de la situation de nouveau sous un éclairage sombre. Vers minuit, le fil de Prusse-Orientale apporta un message complémentaire décevant : « Il apparaît douteux que Rennenkampf puisse être battu de façon décisive, parce que