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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/340

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de leurs commandements tenir dans leur positions actuelles « si à la 3e armée, le XIXe corps d'armée restait au contact, et si pour la 5e armée, les forts étaient pris. » Ceci serait de toute façon une condition pour le maintien de la 5e armée. Pour le reste, Hentsch décrivit, en accord avec les informations du front, l'ennemi comme « brisé. » Compte tenu de sa faible force d'attaque, il n'y aurait pas de danger pour un accomplissement sûr des mouvements de retraite engagés.

Le général v. Moltke a été très heureusement surpris par ces développements rapportés très tranquillement et sûrement. Sa crainte sur le danger de l'écrasement de l'aile droite de l'armée était aussi sans objet que la nécessité envisagée à nouveau de retirer les autres armées. Si la 1re armée se retirait réellement avec son aile gauche sur Fismes, comme le lieutenant-colonel Hentsch le rapportait, alors le contact entre les 1re et 2e armées devrait être rétabli aujourd'hui même. Dans sa joie de ce que maintenant la retraite se limitait aux trois armées de l'aile droite, et n'était plus devenue nécessaire pour l'ensemble de l'armée de l'ouest, il s'écria : « Grâce à Dieu, l'affaire paraît réellement meilleure que je ne le pensais, » sur quoi Hentsch répartit : « Excellence, la décision de maintenir les 3e, 4e et 5e armées dans leur ancienne position est tellement lourde que je demande à votre Excellence d'aller vous-même aux trois commandements d'armée, et de vérifier sur place si j'ai agi correctement. » Le colonel Tappen pensa aussi nécessaire un examen sur place. Le général v. Moltke fut d'accord, et se décida à faire le voyage vers les 5e, 4e et 3e armées le lendemain matin tôt. Suite au rapport au général v. Moltke, l'Empereur entendit le rapport du lieutenant-colonel Hentsch. Le général v. Plessen écrit à ce propos dans son journal : « Cet après-midi arrive le lieutenant-colonel Hentsch [...] qui développe à Sa Majesté un tableau de la situation générale qui apaise complètement Sa Majesté à bon droit [...] »

Une note du 11/9 écrite apparemment sur son intervention dans le journal de guerre de la section des renseignements qui lui est subordonnée, fait apparaître comment le lieutenant-colonel Hentsch envisage la situation après son retour, et comment il apprécie les conséquences de la retraite de l'aile droite de l'armée : « [...] La tension ne se dissipe que le 10/9 avec le retour du lieutenant-colonel Hentsch. Les 1re et 2e armées doivent malheureusement reculer, pour ne pas être disloquées par les Anglais. Ce malheur ne paraît pas si grand du point de vue purement militaire, mais il peut avoir des suites politiquement désagréables, d'autant plus que l'aile gauche de l'armée autrichienne recule aussi.