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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/524

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Il n’y a pas eu de contre-offensive française en Lorraine. Mais aussi l’aide de notre attaque arrivant alors en action, dont le commandement désigné pour la diriger la considérait à bon droit comme douteuse, a échoué. L’attaque du front des fortifications a rencontré une résistance si forte et des difficultés si variées, que l’espoir d’un succès rapide et radical ne se réalisa pas. Certes, on réussit, par la position d’attente menaçante des 6e et 7e armées, à détourner les Français d’un affaiblissement substantiel de leur aile sud, plus longtemps qu’on n’aurait pu s’y attendre raisonnablement, mais cela ne dura pas. C’est ainsi que l’ennemi gagna une liberté d’action pour l’utilisation arbitraire de l’excédent de forces économisé sur son front de fortifications. Et quand, finalement, au début de septembre, après avoir surmonté nombre de difficultés, le côté allemand accomplit sérieusement la tâche de la percée, la situation générale sur le champ de bataille ouest s’était tellement déplacée qu’une limitation substantielle des forces allemandes engagées à cet endroit devint nécessaire. Même si l’État-major général s’accrochait encore fermement à l’idée d’une percée, elle paraissait moins dans la perspective d’une avancée rapide de l’attaque par ses propres forces, que par la pression de l’aile intérieure du front pivotant venant du nord contre le flanc et l’arrière de la muraille de fortifications, ouvrant ainsi le chemin de la Moselle à la 6e armée. C’était exactement le contraire de ce qui avait été visé par la percée. La tentative d’amener l’aile sud à temps pour une coopération énergique à la grande tâche commune de poursuite, avait échoué. Comme cette aile était consacrée à la tâche difficile et fastidieuse de la guerre de fortifications sur un champ de bataille éloigné dans l’espace, on a renoncé à sa participation immédiate et active à l’opération générale. Cette mise hors d’action d’environ un tiers de l’ensemble des forces allemandes de l’ouest a pesé d’autant plus lourd que déjà avant le début de la défaite numérique présente, on avait envoyé non seulement 2 corps d’armée vers l’est, mais aussi détaché plus de 3 corps d’armée pour enfermer les fortifications ennemies, ce qui signifiait déjà un affaiblissement significatif des effectifs disponibles pour le champ de bataille. L’aile droite de l’armée, avec les 1re, 2e et 3e armées, dès le début des opérations, et contrairement aux plans de bataille, avait été amputée de 96 bataillons,