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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/534

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le général d'armée v. Kluck fit une opération pleine de hardiesse et de puissance opérationnelles en lançant les IIIe et IXe corps depuis la Marne vers le front de l'Ourcq. Son but n'était pas seulement la défense contre les dangers menaçant l'aile droite, mais une victoire décisive sur cette aile. Il reprit l'idée originale de l'encerclement de l'aile gauche ennemie. Remplis d'une volonté inébranlable de victoire, le commandant de la 1re armée et son chef étaient décidés à maîtriser par leurs propres forces la lourde crise de l'aile droite de l'armée, qui n'avait pas surgi sans leur propre faute. Les initiatives exemplaires du général commandant le IVe corps de réserve et du général de corps d'armée d'artillerie v. Gronau, comme la bravoure de ses troupes avaient préparé la voie le plus heureusement.

Compte tenu de l'honorable force de combat, affaiblie par de nombreuses défaites des Anglais, le commandement de la 1re armée transféra les derniers soldats disponibles du front de la Marne vers celui de l'Ourcq, pour s'assurer de la supériorité numérique à l'endroit décisif. La condition pour la réussite de cette opération hardie était non seulement que des troupes épuisées par les fatigues inouïes qui leur avaient été demandées remplissent des performances presque surhumaines, qu'elles s'affirment sur le front de l'Ourcq face à une supériorité ennemie, que les IIIe et IXe corps d'armée arrivent à temps sur l'endroit de la décision, mais avant tout qu'un ennemi trop puissant ne s'insinue pas dans la brèche maintenant causée entre la 1re et la 2e armée, et qui était faiblement défendue. Pour cela, il fallait une coopération incessante et pleine de compréhension entre les commandements de ces deux armées. Ce n'est qu'ainsi que le plan hardi pourrait se réaliser.

La première de ces conditions préalables a été entièrement remplie par les performances incomparables du commandement et de la troupe, mais la seconde seulement par un comportement trop hésitant des Anglais et des Français. En ce qui concerne le manque de coopération entre les deux commandements d'armée et la surévaluation de l'esprit d'entreprise du commandement de la 2e armée contre l'ennemi qui assaillait la brèche, la situation a paru pour un temps critique. La différence qui avait lieu dès le début entre les conceptions des commandements des 1re et 2e armées, qui avait déjà influencé défavorablement le cours des opérations depuis le début, devait avoir maintenant des suites désastreuses, faute d'une main supérieure capable de réunir les esprits. Par une action cohérente des deux commandements, en injectant les réserves disponibles — en particulier la 14e division d'infanterie de la 2e armée — par une organisation rigoureuse de la défense locale sur la Marne, par la création de