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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/537

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être mise en doute, en raison de la grande supériorité de l'artillerie allemande, en particulier de l'artillerie lourde, et ce d'autant moins que la valeur au combat des Français et des Anglais — en particulier de leur infanterie — avait considérablement souffert des défaites passées et de la retraite qui avait suivi, pendant des semaines. À l'inverse, un esprit d'attaque supérieur animait les troupes allemandes toujours victorieuses jusqu'à présent, là comme ailleurs sur tous les fronts.

Les troupes garnissant la brèche après avir reçu encore un accroissement important de leurs forces par la 5e division d'infanterie, malgré des mesures de défense insuffisantes, ont réussi à retenir assez longtemps, jusqu'à ce que la décision soit acquise pour la 1re armée un ennemi qui ne réussit pas à tirer profit des avantages qui étaient tombés de façon inattendue à sa portée. La crise qui menaçait pendant ce temps était repoussée, si bien que l'aile droite de la 2e armée, malgré la défaite temporaire du soir du 8/9, pouvait tout à fait s'affirmer le lendemain.

Le commandant de cette armée, le général d'armée v. Bülow, ainsi que le commandant suprême de l'armée voisine à gauche, le général d'armée baron v. Hausen, se tinrent sans souci de toutes les oscillations de la bataille, à la conduite en attaque de la bataille, jusqu'à midi le 9/9. La 2e et la moitié de la 3e armées s'étaient non seulement imposées malgré une importante supériorité numérique de l'ennemi — 134 bataillons allemands contre 268 français — mais elles avaient réussi à imposer une évolution décisive sur l'aile gauche de la 2e armée, presque à la même heure que pour la 1re armée. Grâce au commandement vigoureux et supérieur allemand, et à la bravoure dévouée des troupes, la 9e armée française qui se battait là a subi une sérieuse défaite face à la garde prussienne et aux trois divisions saxonnes, pendant les premières heures de l'après-midi du 9/9, d'après les propres aveux de son commandement. La haute valeur au combat des troupes allemandes a donné contre une supériorité numérique ennemie au bout du compte un résultat comme dix jours auparavant à St Quentin. Vers 3h de l'après-midi, la position dominante du Mont Août et des hauteurs avoisinantes sont conquises sur l'adversaire. Il perd ainsi la dernière position entre Marne et Seine, si bien qu'il ne reste plus à ses divisions battues, face à la continuation de l'attaque allemande, qu'à se sauver par une prompte retraite derrière la Seine ou l'Aube. Par une exploitation complète de la victoire des deux armées et demie de l'aile droite allemande, l'intégralité du front ennemi entre l'Ourcq et l'Aube menaçait de s'effondrer. Une continuation