sans bornes, toutes les impressions de ma jeunesse ont fait vibrer mon cœur.
Mais où voulez-vous en venir ? Vous êtes un homme positif ; vous n’êtes venu que pour manger du poisson frais et vous me faites des phrases.
Madame !
Céderiez-vous par hasard à l’influence de votre habit ?
Pourquoi pas à celle de votre robe ?
En ce cas, permettez-moi d’emprunter le mot de Sedaine en y apportant toutefois une légère modification : Ah ! ma robe, que je vous remercie !
Votre robe, mon habit, n’ont aucune influence sur mon esprit, croyez-le bien.
Ah ! sotte que je suis ! n’aurais-je pas dû deviner plus tôt. Vous venez d’aspirer à larges bouffées les émanations phosphorescentes. Ah ! elles vous étaient nécessaires, et je ne suis plus surprise, puisque c’est le phosphore qui agit. Ah ! c’est admirable ! Quelle action immédiate !
Mais, de grâce ! laissez-moi me justifier !
Prenez garde, prenez garde, ne vous approchez pas ainsi de la muraille ; au premier frôlement vous prendriez feu.
M’accordez-vous la parole, madame ?