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RENÉE.
Pourquoi l’en as-tu empêché ? il fallait laisser assouvir sa fureur, et je ne souffrirais plus.
CÉLINE.
Alors il a mis des pistolets dans sa poche, et il est parti chez monsieur Orthez.
RENÉE, poussant un cri.
Ah ! malheureuse ! et tu ne le dis pas plus tôt… J’y serai avant lui.
(Elle se jette sur un chapeau.)
CÉLINE.
Que voulez-vous faire ?
RENÉE.
Empêcher un crime.
CÉLINE.
Je ne vous laisserai pas partir.
RENÉE.
Folle !
CÉLINE.
Mademoiselle, restez ; vous ne savez pas à quel danger vous allez vous exposer.
RENÉE, exaltée.
Ai-je encore quelque chose à craindre ?
CÉLINE.
Non, ne partez pas. (Elle se met devant la porte.)
RENÉE.
Laisse-moi, te dis-je… mais laisse-moi donc passer ! (Elle pousse violemment Céline, qui tombe évanouie.)
FIN DU TROISIÈME ACTE.