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BAZIN.
Elle augmente tous les jours, monsieur, Jacob ne pourra pas servir à table, il est moulu.
HORACE.
Comment ?
BAZIN.
C’est comme j’ai l’honneur de le dire à monsieur. Monsieur le capitaine prétend qu’il ne peut commander que par signes, un coup de pied par-ci, un coup de poing par-là.
HORACE.
J’y mettrai bon ordre, Bazin, car à ce compte personne ne voudrait rester dans la maison.
BAZIN.
Faites excuse, monsieur ; aujourd’hui les domestiques sont sans dignité, et c’est à qui sera aux ordres de Monsieur le capitaine. Il paye si bien la casse, dit-on.
(On entend des voix.)
HORACE.
Mais, je ne me trompe pas, ce sont mes amis.
Scène II.
les mêmes, CHAMPMAILLY, VAULUCHET, GAMBIER.
CHAMPMAILLY, VAULUCHET, GAMBIER, ensemble.
Eh bonjour ! cher ami.
HORACE.
Je reçois à l’instant votre lettre, messieurs, sans quoi j’eusse envoyé une voiture à la gare.