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Page:Deraismes - Le Theatre chez soi.pdf/27

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sième) comment c’est toujours Zora ! Ah çà ! décidément, je lui ai inspiré une passion corrosive (Prenant sa moustache), et voilà comme on apprivoise les rats. (Haut.) Vous autres, si mon oncle demande ce que je fais, vous direz que je travaille dans mon cabinet, et que j’ai donné ordre qu’on ne me dérangeât pas.

BAPTISTE.

Monsieur le vicomte peut être tranquille.

(Annibal sort.)




Scène IV.


les mêmes, LE PRÉSIDENT.


LE PRÉSIDENT.

Eh bien, tout est-il préparé pour ce soir ?

TOUS.

Oui, monsieur.

LE PRÉSIDENT.

Mon neveu est-il rentré ?

LES DOMESTIQUES, ensemble et avec précipitation.

Ah ! oui, monsieur, depuis longtemps, et…

LE PRÉSIDENT.

Il me semble que vous pourriez vous dispenser de parler en chœur.

BAPTISTE.

Voilà trois heures que M. le vicomte est dans son cabinet, absorbé par le travail ; il a donné ordre qu’on ne le dérangeât pas.

LE PRÉSIDENT, à part.

Il dort. (Haut.) C’est bien, quant à moi, je n’y suis pour qui que ce soit.