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CÉLESTIN.
Elle en aime un autre ?
CÉLINE.
Non, pas encore, mais ça ne tardera pas ; vous pensez bien qu’on ne peut pas rester comme cela.
BAPTISTE.
Ah ! voyez-vous cette Céline !
CÉLINE.
Chut, voici monsieur Annibal.
Scène III.
les mêmes, le vicomte ANNIBAL.
ANNIBAL.
Mon oncle a-t-il demandé où j’étais ?
BAPTISTE.
Non, monsieur le vicomte.
ANNIBAL.
Tant mieux. Ah ! et cette nuit, a-t-il su à quelle heure je suis rentré ?
BAPTISTE.
Nous avons dit à monsieur le président que monsieur le vicomte s’était couché de bonne heure avec un violent mal de tête.
ANNIBAL.
Très-bien. Y a-t-il des lettres pour moi ?
BAPTISTE.
Oui, monsieur le vicomte.
ANNIBAL.
Donnez-les-moi.
(Baptiste met des lettres sur un plateau et les présente à Annibal.)
ANNIBAL, en prenant une, à part.
Ah ! c’est Zora ; (Prenant la deuxième) encore Zora ; (Prenant la troi-