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Page:Des Monts - Les Legendes des Pyrenees 3e, 1876.djvu/204

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tel, mais par une immense brèche qu’il fit à la muraille.

Là fut sa vengeance, oncques depuis il ne se trouva de maçon qui pût boucher cette ouverture jusqu’au jour où la Révolution — plus impitoyable encore que le diable — vint achever de renverser les pierres qu’il avait respectées.

Que si maintenant vous vous préoccupez de la fin du très-peu loyal Bos, je vous dirai qu’après s’être allé confesser au Pape de ses rapports avec le diable, il s’en fut dans une grotte voisine vivre d’eau fraîche et d’amour… de Dieu — à défaut de celui de sa femme.

D’aucuns prétendent que cette dernière se fit nonne dans un couvent de Tarbes, mais je n’en crois rien. Elle avait de beaucoup trop belles dispositions pour que cette idée saugrenue lui ait jamais traversé la cervelle !