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Page:Des Monts - Les Legendes des Pyrenees 3e, 1876.djvu/73

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revient jamais, et puisse choisir sur son beau front la place d’un baiser : c’est Thérésa, c’est la pauvre aveugle qui t’en supplie ! »

Le douloureux déchirement d’une certitude affreuse traverse aussitôt l’âme du pauvre Karl. Un instant le sourire de l’idiotisme crispe ses lèvres décolorées, donne à son regard je ne sais quoi de terrible, puis il s’affaisse comme foudroyé…

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Tombé évanoui sur le sol, il ne se relèvera plus que pour tourner une dernière fois les yeux vers celle qui fut tout pour lui et s’endormir à jamais dans les bras d’une mort bénie, puisqu’il n’avait plus à attendre sur terre que chagrins et douleurs.


N’est-ce pas qu’elle est simple et vraie, cette histoire du cœur ?