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LE PARDON[1]
Je me meurs, je succombe au destin qui m’accable.
De ce dernier moment veux-tu charmer l’horreur ?
Viens encore une fois presser ta main coupable
Sur mon cœur.
Quand il aura cessé de brûler et d’attendre,
Tu ne sentiras pas de remords superflus ;
Mais tu diras : « Ce cœur, qui pour moi fut si tendre,
N’aime plus. »
- ↑ Cette Élégie qui se trouve dans l’édition Louis (1819) et dans l’édition Grandin (1822), n’a pas été reproduite dans les éditions postérieures du poète : pourquoi ?