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Vois l’amour qui s’enfuit de mon âme blessée,
Contemple ton ouvrage et ne sens nul effroi :
La mort est dans mon sein, pourtant je suis glacée
Moins que toi.
Prends ce cœur, prends ton bien ! L’amante qui t’adore
N’eut jamais à t’offrir, hélas ! un autre don ;
Mais en le déchirant, tu peux y lire encore
Ton pardon.