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UNE HALTE SUR LE SIMPLON.


À Pauline Duchambge.


C’était l’heure où des monts les géantes structures,
Forment aux yeux errans de bizarres sculptures ;
Des couvents sans vitraux et des clochers sans voix ;
Des saints agenouillés aux lisières des bois ;
Des anges fatigués et reposant leurs ailes,
Sur les créneaux troués de célestes tourelles :
L’heure où flotte le rêve et par monts et par vaux,
Également bercé dans le pas des chevaux.