Page:Desbordes-Valmore - Bouquets et prières, 1843.djvu/306

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
301
PRIÈRES.


Convive sobre et suspendue aux fleurs,
J’ai pris longtemps mon sort pour une fête ;
Mais l’ouragan a sifflé sur ma tête,
Les grands échos m’ont crié leurs douleurs :
Et je les chante affaiblis de mes pleurs.

La solitude est encor de mon goût ;
Je crois toujours à l’Auteur de mon être :
Mes beaux enfans me l’ont tant fait connaître !
Je monte à lui, je le cherche partout ;
Mais de chansons, plus une, oh ! plus du tout !