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Page:Desbordes-Valmore - Correspondance intime 1.djvu/39

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si longtemps, et la Mort l’emnporte où elle voulait aller :

J’irai, j’irai porter ma couronne effeuillée
Au jardin de mon père où revit toute fleur ;
J’y répandrai longtemps mon âme agenouillée ;
Mon père a des secrets pour vaincre la douleur.
Il dira : « C’est donc vous, chère âme désolée.
La terre manque-t-elle à vos pas égarés ?
Chère âme, je suis Dieu : ne soyez plus troublée.
Voici votre maison, voici mon cœur, entrez ! »