Un homme vit cette cruauté de l’enfant, et le saisit, lui et son fouet, avec son bras vigoureux et vengeur. Il pendit la pierre aux cheveux du méchant maître de Facteur, et le fouetta pour le faire courir à son tour.
— Eh bien ! monsieur le tyran, dit-il, comment vous trouvez-vous maintenant ? pensez-vous qu’il soit doux d’être traité comme vous traitez les autres ?
L’enfant rêvait, et l’ardent Facteur poussait des cris lamentables, comme s’il eût demandé la grâce de son maître. Il y avait même une grosse larme dans ses yeux ; et ses deux pattes levées, s’agitaient en tous sens, devant l’homme, comme deux bras d’avocat.
— Si votre chien ne plaidait pas avec tant d’éloquence pour vous, dit l’homme, je vous ferais courir ainsi par la ville. Aimez-le donc bien ; car c’est lui qui vous délivre ! et il retira la pierre des cheveux dou-