loureux de l’enfant. Monsieur ! dit celui-ci touché de repentir et caressant son chien, qui le regardait avec tendresse, prenez Facteur avec vous ; je l’ai rendu trop malheureux pour oser encore être son maître.
— Gardez-le, dit l’homme pour réparer votre dureté envers lui. Vous voyez bien qu’il vous aime encore, et que vous seul pouvez le consoler du mal que vous lui avez fait. — Je crois qu’il ne voudra plus me suivre, repartit le garçon humilié.
— Marchez devant lui, et moi, je vais l’appeler pour l’éprouver encore.
— L’enfant s’éloigna, plein d’anxiété, tandis que le passant invitait Facteur à le suivre.
Oh ! Facteur avait bien autre chose à faire !
— Me voilà ! sembla-t-il dire à son maître, en sautant d’un bond jusque sur sa poitrine.
— Tu fais bien ! Facteur, répondit son