suivez-moi… quand je saurai votre demeure, toutefois, car je suis résolu à vous rendre ce soir même à vos parens.
Quoi, monsieur, vous feriez ce voyage ! s’écria Antony, plein de reconnaissance. Il lui dit alors le nom de son père, sa demeure à Paris, et se laissa conduire soumis par ce guide si différent de ceux qui l’avaient emporté du pays natal.
Après quelques détours, qui ne semblaient à l’enfant que les commencemens d’un voyage pénible, l’homme qui l’avait doucement enveloppé dans son manteau s’arrêta en disant : Nous y sommes.
— Où donc ? s’écria d’une voix craintive Antony, sans se reconnaître encore, et croyant rêver.
— Chez votre père, dont voici la maison. Et il frappa de manière à ce qu’on ne tarda pas à leur ouvrir.
Quelle fut la surprise, la joie et les trans-