Page:Desbordes-Valmore - Les Pleurs, 1834.djvu/155

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Si solitaire, hélas ! et puis si peu bruyante,
Tenant si peu d’espace, on me l’envie encor !
Cette pensée est triste, elle entraîne à la mort ;
Et, pour s’en reposer, la tombe est attrayante !
C’est la première fois qu’elle a navré mon sein ;
À tous les flots amers de ma vie écoulée,
Cette goutte de fiel ne s’était pas mêlée ;
Personne n’avait dit : « S’en ira-t-elle enfin ! »