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LES PLEURS.

Qu’un ange l’achève,
Et vous porte aux cieux !

Car cette vallée
Est sombre pour nous ;
Notre ame exilée
Y rampe à genoux ;
On coupe nos ailes,
Dans ce lieu d’effroi ;
Je pleure après elles,
Et l’on rit de moi !

Et vous ! si charmante,
Belle au triste accent,
Voyageuse amante
De quelque ange absent ;
Quand vos traits de femme
Dans l’ombre ont passé,
« C’est, dis-je en mon ame,
Un ange blessé ! »

Car votre auréole
Se montrait un peu ;
Dans votre parole
Languissait un feu ;