Page:Desbordes-Valmore - Les Pleurs, 1834.djvu/277

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Oh ! de l’air ! des parfums ! des fleurs pour me nourrir !
Il semble que les fleurs alimentent ma vie ;
Mais elles vont mourir… Ah ! je leur porte envie,
Mourir jeune, au soleil, Dieu ! que c’est bien mourir !

Pour éteindre une fleur il faut moins qu’un orage :
Moi, je sais qu’une larme effeuille le bonheur.