Page:Desbordes-Valmore - Les Pleurs, 1834.djvu/395

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Mon Dieu ! ce que j’entends si suave en moi-même,
Qui s’éveille, qui chante au milieu de mon cœur,
Sonore tremblement qui m’attriste et que j’aime,
Est-ce un timbre dans l’âme ? est-ce un oiseau moqueur,
Qui fait ces voix d’enfant autre part entendues ?
Douces voix que la terre a pour jamais perdues.
Dieu ! Quel écho profond pour de si faibles voix !