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voulait déterrer mes vestales ; car je ne suis pas le bourreau, monsieur, je suis Paul qui demeure là. Mais si tu savais… les vestales n’y sont plus. » Elles sont sauvées ! dit son juge en se penchant vers lui ! sauvées par moi toutes les six… — Merci ! oh ! merci, bon monsieur ! s’écria l’enfant en larmes se jetant à son cou. Paul, appelle-moi Paul, dit-il en le serrant avec passion un jour je serai bon comme toi. »
— Au revoir, Paul ! tu te ressouviendras de moi comme d’un courageux ami, répondit l’homme en passant sa main sur les traits consolés de Paul.
— Tu verras ! dit l’enfant.
Depuis, Paul ne tua pas une mouche.
Il n’y a de créature si petite ni si abjecte qui ne représente la bonté du Créateur.
fin du tome premier