tous ceux qui y conduisent. Après huit ans d’absence passés en Italie et en Allemagne, dans la carrière alors si brillante des armes ; couvert de gloire, et de quelques blessures qui vont bien, quand elles ne tuent pas, il rentrait dans sa patrie, qui le comptait, à vingt-six ans, au nombre de ses plus ardens défenseurs.
Ernest en avait vingt-quatre. Il était donc chef de famille depuis la mort de son père. Ce titre le rendait fier, et donnait un poids respectable à ses jeunes années. — Être l’aîné d’une sœur de vingt ans, pensait-il au milieu des réminiscences de l’Opéra dont il sortait, c’est en être le père ; je me suis fait avocat pour elle. J’ai lutté corps à corps avec un tribunal normand. Je suis en bon train de la rendre heureuse. Camille va m’aider à remplir