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��Correspondance. », 33 4 .

��mières atteintes de cette maladie, dont Baillet n'a pas eu connaissance, aient empêché Descartes de continuer son voyage avec Villebressieu; car il a soin d'indiquer à ce dernier qu'il est rentré de Dort en bonne santé (plus haut, page 21 5, F, lig. 5--). Il est clair, d'autre part, qu'il nous manque une lettre à Mersenne, écrite avant la précédente XXXVII, et où Descartes, reprenant avec le Minime sa correspondance interrompue, lui avait donné de plus amples détails.

Page 23o, 1. 20. — C'est dans sa lettre à Mersenne du i3 novembre 1629 (plus haut, page 72) que Descartes avait traité de la descente des graves dans le vide ; si les proportions numériques qu'il indique ici ne se retrouvent pas dans cette lettre, elles pouvaient figurer dans la partie finale qui en est perdue.

Les dénominateurs de ces rapports sont proportionels, d'après Des- cartes, au temps de chute pendant le parcours du premier espace; les numé- rateurs successifs sont respectivement proportionels aux temps de chute pendant le second espace, les deux suivants, les quatre suivants, puis les huit, les seize, etc. D'après la loi de Galilée, le rapport que Descartes suppose ainsi en fait égal à ^l*i < «t ( • a — • 1) •~a°~; la différence, comme on le voit, est notable (T).

��XXXIX.

Descartes a [Golius].

[Amsterdam, janvier i632.]

Texte de Clerselier, tome II, lettre 69, p. 334-336.

Sans nom ni date dans Clerselier. Mais cette lettre est adressée au même correspondant que la suivante (p. a36) et la précède de peu. Or la suivante, dont l'autographe existe encore, est à Golius, du 2 février i632.

Monfieur,

le me réjouis extrêmement ce ce qu'il vous plaift prendre la peine d'examiner l'écrit que ie vous ay en- uoyé*; mais c'eft a condition, s'il vous plaift, que vous me ferez la faueur de m'auertir franchement de

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