h, 5oi-5o2. LIV. — if Mai 163.4. 297
cy deuant, a fçauoir que pendant que la chorde A B fe meut toute entière de C vers D, fes parties peu- uent auoir quelques autres mouuemens moins fen- fibles qui, rencontrans défia tout le cors de l'aer 5 esbranlé félon certaine viteffe par le mouuement principal de cete chorde, ne peuuent que doubler ou tripler ou quadrupler ou quintupler les battemens qu'il caufe dans l'oreille, & ainfy font entendre l'oftaue, la 12, la 15, ou la 17. Ce qui peut auffy
10 s'attribuer au cors de l'aer : a fçauoir qu'eftant meu tout entier de certaine façon par cete chorde, fes parties redoublent ou triplent etc. leurs mouuemens, & fi cela eft, ces diuerfes refonances fe doiuent beau- coup mieus apperceuoir en tems fec qu'en tems
i5 de pluie; mais ie ne iuge point qu'il y ait | rien en cecy qui vaille la peine que vous vous en feruiés en quelque traité; toutefois vous aués pouuoir d'en faire ce qu'il vous plaira; ie vous prie feulement que ce foit fans faire mention de mon nom.
20 II eft certain que la mefme baie, eilant pouffee de mefme viteffe, doit auffy continuer fon mouuement en mefme forte, encore qu'vne fois elle foit pouffee auec vn piflolet & l'autre fois auec vn arbalefte ou vne fonde, fi ce n'eft en tant que le vent de la poudre
25 a canon y caufe de la différence.
Si on iette vne baie perpendiculairement de bas en hault, le mouuement imprimé en elle par cete adion finira au moment qu'elle commencera de re- defcendre; mais fi on la iette vn peu a cofté du Zenith
9 lise\ douziefme... quin- — 23 vne arbalefte. — 24 fronde, ziefme... dix-feptiefme — ou] et. — 26 Si l'on.
Correspondance. I. 38
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