LXX. — Mars 1637. 347
CNaprès une autre lettre de Huygens [Ib., t. I, p. 783), adressée au porteur du paquet dont parle la précédente; celle du 23 déc. i636, qui est rappelée à la fin, n'ayant pas non plus d'adresse, on ignore le nom de cet homme de confiance qui porta de La Haye à Paris les premières feuilles imprimées de l'ouvrage de Descartes, en 1637. — Le « maistre moine » dont il est question, n'est autre que le R. P. Marin Mersenne.
« A La Haye, le 5« de Ianuier 1637.
« Monsieur,
« Ce pacquet m'est recommandé par vn si digne personnage (comme » vous apprendrez si vous prenez la peine d'en entretenir le moine auquel » il s'adresse), que pour en auoir tout le soin qu'il m'est possible, i'ay » pensé ne le deuoir commettre a personne qu'a vous, qui affectionnez » les belles choses, et en fauorisez les auteurs. le vous prie de vous en » vouloir charger de sorte que ie puisse rendre témoignage de la seure » adresse du dit pacquet, sur ce que vous prendrez la peine de m'en rap- » porter. Après aussi que le maistre moine se sera acquitté de ce qu'on » luy demande, ie seray bien content que les réponses repassent par mes » mains, qui ay de l'inclination pour luy, a raison de celle qu'il témoigne » auoir a l'auancement des sciences; quoy que par trop embrasser il es- » treigne vn peu mal, ce que ie vous prie ne lui dire pas, mais bien que » ie suis son seruiteur et attends de veoir ce qu'il promet de beau au » publiq, car il ne cessera pas d'escrire qu'au cercueil. Iusques au mien » vous me trouuerez,
» Monsieur... » Ma dernière fut du 23* de décembre. »
��LXX.
Descartes a Mersenne. [Leyde, mars 1637.]
Texte de Clerselier, tome I, lettre 112 fin, p. Sog-Sn.
Troisième partie, dans Clerselier, d'une lettre, dont la première partie (p. S04-S06) est la lettre XXII ci-avant {mai i63o), et la seconde (p. 5o6-5og) n'a été écrite qu'après les Méditations. « Le
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