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iii,424 LXXIII. — 27 Avril 16^7. 36}

fecto. (Parisiis, ex typog. Iacobi Dugast, 1 638). — Cp. le titre de l'édition française, ci-dessus, p. 36o, note a.

Le ton de l'opuscule de La Brosse est passablement violent, ce qui explique les mots de Fermât : paroles d'aigreur (p. 36i,l. 2-3). Il ressort d'autre part de la préface de cet opuscule que Beaugrand et Desargues avaient été particulièrement liés, et que leur rupture eut pour motif le jugement défavorable porté par le second sur la Geostatice du premier. Desargues semble même avoir encouragé La Brosse à la réfuter. — Cp. ce que Baillet dit de cette rupture (note précédente, 3 e alinéa).

��LXXIII. Descartes a Mersenne.

[Leyde? 27 avril 1637 ?1 Texte de Clerselier, tome III, lettre 73, p. 424-41?.

« Ecrite en avril 1637. Voyez-en les raisons dans le nouveau cahier. » (Note de l'exemplaire de l'Institut). Descartes réclame le privilège qui ne fut signé que le 4 mai et ne dut arriver à Leyde que vers le 16. Notre indication du 27 avril, comme date précise de la présente, est une conjecture fondée sur le motif développé dans la première note, page 365 ci-après.

A lafn du second alinéa, on trouve dans l'exemplaire de l'Institut, en marge, puis effacé : « Cette lettre finit icy. » Ce qui suit (p. 42S- 42g) parait, en effet, postérieur à une autre lettre à Mersenne, qui est sûrement delà seconde quinzaine de mai (lettre LXXVI ci-après) ; c'est pourquoi nous l'avons renvoyé à juin i63y (lettre LXXXII ci-ap^ès.

Mon Reuerend Père,

En me voulant trop obliger vous m'auez extrême- ment embaraiTé; car i'eufïe beaucoup mieux aimé vn Priuilege en la plus fimple forme, comme, fi ie m'en 5 fouuiens, ie vous en auois prié cy-deuant exprelTé- ment; iufques là que i'auois trouué à redire dans le

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