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7 86 Correspondance. 11, 357-358.

pourquoy s'il vous plaift auoir agréable que ce foit par vos mains que ie m'acquitte de cette dette, encore que la paffion que ie fçay que vous auez pour fon feruice, ne me permette pas d'efperer que vous luv vouluffiez prefenter de mauuaife | monnoye pour de bonne, la parfaite intelligence que vous auez de toutes chofes, & de tout ce qu'il peut y auoir en mes efcrits, m'aiTure que voftre recommandation augmen- tera de beaucoup leur valeur; & ie feray toute ma vie,

Monfieur,

Page 385, 1. 6. — Ce titre d'Altesse venait d'être reconnu par la France au prince d'Orange Frédéric-Henri. Huygens note dans son Dagboek, à la date du 12 janv. 1637 : « Incipimus mandata Principis Tiiulo Celsitu- » dinis inscribere. » — Huygens avait repris ses fonctions de secrétaire peu de jours après la mort de sa femme, et tout le mois de juin il fut à La Haye : « 19 Maij. Redeo in Aulam a Principe vocatus. — 7 Julij. Cum » Principe Hagâ discedo. »

��LXXXI.

Descartes a [Huygens].

[Leyde, 14 juin 1637.] Texte de Clerselier, tome I, lettre 104, p. 477-479.

Sans date dans Clerselier, et avec l'en-tête : « A Monsieur ***. » L'exemplaire de l'Institut ajoute : « Forte Huygens de Zuitlichem. » Cette lettre est datée du i5 juin 1637. Voyez-en les raisons dans » le nouveau cahier. » Baillel adopte cette conjecture (t. I, p. igg- 3 00). Que Descartes ait écrit ainsi à Huygens le même jour deux lettres séparées, il n'y a rien là d'invraisemblable, ces deux lettres, qui accompagnaient l'envoi de son livre, devant être ynontrées et sans doute remises, l'une au Prince d'Orange, l'autre au Baron de Char-

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