Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, I.djvu/551

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LXXXIX. — 5 Octobre 16} 7.

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��LA POVLIE.

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��Soit A B C a vne chorde paffée autour de la poulie D, a laquelle poulie foit attaché le poids E. Et premiè- rement fuppofant que deux hommes foutienent ou hauffent également chafcun vn des bouts de cete chorde, il eft euident que û ce poids pefe 200 liures, chafcun de ces hommes n'employera, pour le foutenir ou fouleuer, que la force qu'il faut pour foutenir ou fouleuer 100 liures ; car chafcun n'en porte que la moitié. Faifons après cela qu'A, l'vn des bouts de cete chorde, eftant attaché ferme a quelque clou, l'autre C foit derechef foutenu par vn homme; & il eft euident que cet homme, en C, n'aura befoin, non plus que deuant, pour foutenir le poids E, que de la force qu'il faut pour foutenir cent liures : a caufe que le clou qui eft vers A y fait le mefme office que l'homme que nous y fuppofions au- parauant. Enfin, pofons que cet homme qui eft vers C tire la chorde pour faire haufler le poids E ; & il eft euident que, s'il y employé la force qu'il faut pour leuer 100 liures a la hauteur de deux pieds, il fera haufler ce poids E, qui en pefe 200, de la hauteur d'vn pied : car la chorde ABC eftant doublée comme elle

��10 qu'il] qui lui. — 25 ce] le.

a. Légende des figures, de la main de Descartes : les poulies, troch^a-

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